Check-list
Demander une formation à son employeur, mode d’emploi

Se former tout au long de sa vie professionnelle n’est plus un luxe, c’est une nécessité. Face à la transformation des métiers, à l’automatisation ou à la transition numérique, rester à jour est devenu un vrai enjeu d’employabilité. Mais si l’envie de négocier une formation professionnelle auprès de votre manager est là, encore faut-il convaincre l’entreprise de vous suivre dans ce projet. Alors : comment demander une formation à son employeur de manière stratégique et bien argumentée ? Voici tous nos conseils pour éviter un non catégorique (et même quelques astuces pour vous aider à gérer ce “non”, s’il devait advenir).
Pourquoi demander une formation à son employeur ?
Non, négocier une formation professionnelle auprès de son employeur, ce n’est pas une lubie ou un caprice personnel. Une formation bien ciblée est un levier de performance : pour vous, comme pour votre entreprise. Encore faut-il savoir en parler avec les bons arguments.
1. Pour coller avec les besoins de votre poste actuel
Le marché évolue vite, et les métiers aussi. Se former, c’est rester en phase avec les nouvelles compétences attendues, notamment dans le digital, la communication, la gestion de projet ou encore la data. Vous devenez plus efficace, plus autonome, plus à l’aise dans des missions clés.
2. Pour préparer une évolution ou une reconversion
Vous visez un changement de poste ou de secteur ? Une formation peut servir de tremplin pour franchir le cap. Elle vous permet d’acquérir les compétences nécessaires à votre projet, et de démontrer votre motivation à évoluer.
3. Pour acquérir de nouvelles compétences liées à des enjeux stratégiques
Les entreprises font face à de nouveaux défis : transformation digitale, réglementation, transition écologique, cybersécurité… En vous formant sur ces sujets, vous devenez un atout pour votre organisation. Votre montée en compétences s’aligne directement avec ses priorités.
4. Pour renforcer votre engagement professionnel
Se sentir soutenu dans son développement, c’est un puissant moteur de motivation. Une formation, c’est aussi un signal positif de la part de l’entreprise, qui peut renforcer votre fidélité et votre implication à long terme.
Se former, c’est faire progresser votre carrière tout en servant les objectifs de l’entreprise. Bref, tout le monde y gagne. Il faut juste le faire comprendre à votre hiérarchie. D’ailleurs, 91 % des salariés ayant suivi une formation estiment qu’elle a eu un impact positif sur leur carrière (Source : Baromètre Centre Inffo 2024).
💡 À lire aussi : notre article “Comment rester employable ?”
Connaître ses droits à la formation en tant que salarié
Il est indispensable pour chaque salarié de connaître ses droits en matière de formation professionnelle. Grâce aux dispositifs mis en place, chaque employé a la possibilité de se former tout au long de sa vie active. Il est donc essentiel de se renseigner sur les différentes possibilités qui s’offrent à nous pour enrichir notre parcours professionnel. Avant de négocier une formation auprès de votre employeur, faites le point pour être au clair sur votre cadre légal.
Le CPF (Compte Personnel de Formation)
Chaque salarié dispose d’un crédit annuel de 500 € (ou 800 € pour les moins qualifiés), via son Compte Personnel de Formation (CPF). Vous pouvez l’utiliser pour financer une formation éligible, même sans l’accord de l’employeur… mais uniquement hors temps de travail.
Le plan de développement des compétences
Il est à l’initiative de l’employeur, mais vous pouvez tout à fait proposer une formation à intégrer dans votre plan de formation de développement des compétences. Si la formation se déroule sur le temps de travail, elle est rémunérée normalement.
Le Projet de Transition Professionnelle (PTP)
Anciennement connu sous le nom de CIF, le Projet de Transition Professionnelle permet de s’absenter pour suivre une formation longue. Il nécessite l’accord de l’employeur sur le calendrier, mais pas sur le projet lui-même. Bon à savoir : votre employeur a 30 jours pour répondre à votre demande de formation via le PTP. L’absence de réponse vaut refus.
À lire aussi → Monter en compétences de façon astucieuse
Préparez votre dossier avant votre entretien
Un projet bien préparé inspire confiance. Il montre que vous avez réfléchi, pesé les options et identifié un vrai besoin. Pour mettre toutes les chances de votre côté, voici les étapes clés à suivre.

1. Clarifiez vos objectifs professionnels
Commencez par faire le point sur vos compétences : vos acquis, vos lacunes, vos envies. Une formation ne doit pas être un simple “plus”, mais une réponse concrète à un besoin d’évolution ou à des compétences nécessaires pour continuer à performer sur son poste de travail.
Posez-vous les bonnes questions :
- Quels bénéfices concrets pour vous… et pour l’entreprise ?
- Quelle compétence souhaitez-vous acquérir ou renforcer ?
- En quoi cela vous aidera-t-il dans votre poste actuel ou futur ?
📝 Besoin d’y voir plus clair ? Téléchargez notre auto-diagnostic gratuit pour faire le point sur vos compétences.
2. Choisissez une formation adaptée
La pertinence de la formation est essentielle pour convaincre. Sélectionnez un organisme reconnu (Qualiopi ou certifié), un système de formation compatible avec votre rythme (présentiel, e-learning, blended learning), et veillez à ce que le contenu soit aligné avec vos objectifs. Incluez dès maintenant les informations pratiques dans votre dossier : durée, dates, coût, modalités d’évaluation, lieu si besoin. Cela montre que votre demande est sérieuse et opérationnelle.
Utilisez notre checklist pour bien choisir votre formation.
3. Préparez les arguments liés au financement
Ne laissez pas la question du financement en suspens. Calculez les coûts globaux : frais pédagogiques, déplacements éventuels, temps de travail mobilisé. Puis identifiez les dispositifs de financement envisageables :
- Compte personnel de formation (CPF)
- CPF de transition
- Plan de développement des compétences
- OPCO
- Projet de transition professionnelle (PTP)
- Pro-A, etc.
📘 Et pour aller plus loin, téléchargez notre ebook “Financer sa formation professionnelle“ : simple, clair, utile.
Construisez un argumentaire gagnant-gagnant
Pour convaincre votre hiérarchie, ne partez pas de vos envies personnelles. Ancrez votre demande dans une logique de valeur ajoutée pour l’entreprise. Plus votre discours est structuré et concret, plus il a de chances d’être entendu.
1. Préparez votre pitch comme un mini business plan
L’entretien est une étape décisive. Pour faire mouche, adoptez une posture professionnelle et préparez un argumentaire clair. Structurez votre prise de parole autour de trois éléments : un objectif précis et aligné avec votre poste ou votre évolution, un retour sur investissement explicite pour l’entreprise, des modalités pratiques déjà réfléchies (durée, dates, coût, financement).
2. Montrez que vous avez un objectif clair et stratégique
Commencez par formuler un objectif précis, concret et aligné avec votre poste ou votre trajectoire professionnelle. Évitez les formulations floues comme “je veux me perfectionner” ou “je voudrais apprendre de nouvelles choses”.
Préférez une phrase simple et directe, du type : “Je souhaite me former à la gestion de projet agile pour encadrer plus efficacement les développements techniques de notre site web.”
Votre objectif doit montrer que vous avez identifié un vrai besoin et que vous savez exactement ce que vous venez chercher dans cette formation.
3. Mettez en avant les bénéfices pour l’entreprise
C’est l’argument-clé pour embarquer votre hiérarchie. L’enjeu est de démontrer que votre montée en compétences répond à un besoin réel de l’organisation. Qu’est-ce que la formation va apporter concrètement à l’équipe, au service, à la structure ?
Soyez factuel :
- Améliorer la productivité
- Réduire des coûts (externalisation, erreurs, temps perdu)
- Améliorer la qualité ou la rapidité de votre travail
- Réduire une charge de travail aujourd’hui externalisée
- Prendre en main un nouveau logiciel ou outil interne
- Gagner en autonomie sur un projet ou un périmètre stratégique
- Être en capacité d’encadrer, transmettre ou piloter de nouveaux projets
N’hésitez pas à illustrer avec des exemples ou des indicateurs de performance.
Exemples :
– “Avec cette formation, je pourrai prendre en charge la refonte des supports commerciaux en interne, ce qui représente une économie estimée à 1 200 € par trimestre.”
– “Cette formation me permettra de prendre en charge la gestion du CRM en autonomie, ce qui représente une économie de temps pour l’équipe commerciale.”
4. Appuyez-vous sur des données concrètes
Un employeur sera toujours plus réceptif à des faits qu’à des ressentis. Illustrez vos propos avec des chiffres, des résultats, ou des exemples d’impact mesurable.
Exemple : “Depuis que j’ai repris la gestion des réseaux sociaux, l’engagement a augmenté de 32 %. Je souhaite me former à Canva Pro et au copywriting pour professionnaliser davantage nos contenus.”
5. Anticipez les modalités pratiques
Montrez que vous avez pensé à tout. Cela prouve votre sérieux et rassure sur l’impact logistique de votre absence éventuelle.
Intégrez :
- Le format choisi (présentiel, e-learning, mixte)
- La durée de la formation
- Les dates pressenties
- Le budget estimé
- Les dispositifs de financement mobilisables (CPF, OPCO, plan de développement…)
- L’organisation prévue pour garantir la continuité de votre travail
Exemple : “La formation se déroule sur deux jours en distanciel, en dehors des périodes de rush, et est éligible au CPF. Un relais est possible pour assurer la gestion quotidienne pendant mon absence.”
6. Choisissez le bon moment pour en parler
Préférez un entretien annuel ou un rendez-vous formel. Et si votre entreprise est en pleine clôture budgétaire, soyez stratège : demandez aujourd’hui pour l’an prochain.
Si vous souhaitez être pris au sérieux, montrez que vous l’êtes. Une demande de formation ne se fait pas à la légère : elle se construit avec méthode. Présentez votre projet comme un mini business plan, orienté résultats. L’idée ? Montrer que vous êtes dans une démarche proactive et alignée avec les priorités de l’entreprise.
Prévoyez un plan d’action
Si votre responsable fonctionne avec des feuilles de route précises, montrez-lui que vous êtes sur la même longueur d’onde. Préparer un plan d’action détaillé peut faire toute la différence dans la validation de votre demande de formation.
Voici trois éléments à ne pas négliger :
1. Anticipez le calendrier pour caler la formation sur une période creuse
Un bon timing, c’est déjà 50 % du travail fait. Proposez une période stratégique pour suivre la formation : évitez les pics d’activité, montrez que vous avez conscience des enjeux opérationnels. Cela démontre à la fois votre sens des priorités… et votre sens de l’équipe.
Exemple : “Je propose de suivre la formation durant la première quinzaine de juillet, lorsque le volume de dossiers est plus faible et que l’équipe peut gérer sereinement mon absence.”
2. Valorisez un partage des acquis avec l’équipe
Une formation peut bénéficier à plus d’une personne. En proposant de diffuser les savoirs, vous renforcez l’impact collectif de votre montée en compétences. Cela peut prendre plusieurs formes : une présentation rapide en réunion, un atelier interne, une fiche pratique partagée en interne.
Résultat : vous passez d’une demande individuelle à une démarche collaborative.
3. Intégrez des étapes post-formation pour ancrer les apprentissages
Ce que votre manager veut éviter à tout prix : une formation qui reste théorique. Rassurez-le en exposant votre plan d’action après la formation : quelles missions allez-vous reprendre ? Quelles améliorations sont attendues ? Quel projet pilote servira à mettre en pratique ?
Exemple : “Dès la fin de la formation, je lancerai la refonte de nos supports emailing pour tester les méthodes apprises et mesurer les retours.”
Téléchargez notre plan d’action pour monter en compétences. Un outil pratique pour structurer votre demande et la rendre irrésistible auprès de votre manager.
Modèle de courrier pour une demande de formation professionnelle
Faire une demande de formation par écrit permet de poser un cadre clair et professionnel. Ce format vous donne l’opportunité de structurer vos arguments, d’anticiper les éventuelles objections, et de montrer que vous avez déjà réfléchi aux aspects pratiques.
Avant d’envoyer votre message, pensez à :
- Préciser l’intitulé exact de la formation, sa durée et les dates proposées,
- Lister brièvement les bénéfices pour votre poste ou votre équipe,
- Mentionner les dispositifs de financement possibles,
- Proposer un échange rapide pour en parler de vive voix.
Voici un exemple de mail de demande de formation, que vous pouvez adapter à votre situation :
Objet : proposition de formation – développement de compétences
Bonjour [Prénom],
Je souhaite renforcer mes compétences en [thématique] via une formation proposée par [organisme] sur [durée / dates]. Cette formation me permettrait notamment de [impact concret sur les missions ou résultats].
J’ai identifié les solutions de financement envisageables (CPF / OPCO / budget formation) et je suis prêt(e) à mobiliser mon CPF si nécessaire.
Seriez-vous disponible pour en discuter dans les prochains jours ?
Bien cordialement,
[Votre prénom]
Préparez-vous aux objections
Anticiper les objections est une étape stratégique pour rendre sa demande de formation solide et crédible. Voici une liste des objections les plus fréquentes formulées par les managers ou RH, accompagnée de réponses argumentées, orientées résultats et rassurantes.
Objection n°1 : on n’a pas le temps en ce moment.
Réponse : « Justement, j’ai choisi une période creuse dans notre calendrier d’activité, pour que l’organisation ne soit pas pénalisée. La formation se déroule sur deux jours, en distanciel, et j’ai prévu un relais pour assurer la continuité des tâches pendant mon absence. »
À rappeler : une montée en compétences permet à terme de gagner du temps, pas d’en perdre.
Objection n°2 : “Ce n’est pas prioritaire.”
Réponse : « Cette formation me permettra de prendre en charge [ex : un projet digital / un nouveau logiciel / l’optimisation d’un processus interne] qui est un sujet déjà identifié comme stratégique pour notre équipe. Je l’intègre dans une logique de renforcement opérationnel. »
Astuce : rattachez toujours votre projet de formation à une problématique concrète de l’entreprise (retard, coût, manque de compétence, besoin d’autonomie…).

Objection n°3 : “Ça coûte trop cher.”
Réponse : « J’ai vérifié : la formation est éligible au CPF et peut aussi être prise en charge en partie par notre OPCO. Le reste à charge est minime, voire nul, et je peux tout à fait activer mes droits personnels. »
Bonus : si vous avez une estimation de coût, venez avec un tableau clair de répartition financière.
Objection n°4 : “Et si vous partez après la formation ?”
Réponse : « Justement, cette formation me permettrait de m’inscrire dans la durée, en apportant davantage de valeur à mon poste. J’y vois une opportunité de progresser au sein de l’entreprise, pas ailleurs. Mon objectif est d’évoluer ici. »
Astuce : montrez que votre demande s’inscrit dans une logique de fidélisation et d’engagement.
Objection n°5 : “On ne voit pas l’intérêt pour l’équipe.”
Réponse : « Cette formation me permettra de prendre en charge la gestion du CRM en autonomie, ce qui représente une économie de temps pour l’équipe commerciale. » Ou encore :« Je m’engage à partager les acquis avec l’équipe à travers une fiche récap, un atelier interne ou une présentation synthétique. Cela permettrait à tout le monde d’en bénéficier. »
Message sous-jacent : ce n’est pas une dépense individuelle, c’est un investissement collectif.
Objection n°6 : “Ce n’est pas le bon moment pour bouger les choses.”
Réponse : « C’est justement maintenant que nous pouvons anticiper les évolutions du service. Mieux vaut se former en amont qu’en urgence. Cela me permettra d’être opérationnel(le) plus rapidement quand les nouveaux projets arriveront. »
Argument clé : une formation, c’est de la proactivité, pas un luxe.
Organiser concrètement la mise en place de la formation
Une fois l’accord obtenu, formalisez tout pour éviter les malentendus.
- Rédigez une demande écrite : même si vous avez obtenu un « oui » oral, faites une demande écrite avec tous les éléments : organisme, dates, coût, financement.
- Prévoyez un plan de passation ou d’organisation : si la formation a lieu sur temps de travail, proposez une répartition des tâches ou un relais temporaire.
- Faites valider les modalités administratives : l’employeur peut devoir contacter l’OPCO, signer un devis, valider le financement CPF entreprise… Anticipez pour éviter les blocages.
Que faire en cas de refus ?
Ce n’est pas un échec, c’est une première tentative. Demandez des précisions : est-ce une question de timing ? De budget ? De pertinence ? Ce refus ne signifie pas « jamais », mais peut-être « pas maintenant » ou « pas comme ça. Prenez ce retour comme une opportunité d’affiner votre demande et de mieux comprendre les attentes de votre entreprise.
Et si vraiment cela bloque, pensez à des solutions alternatives : formations en ligne plus courtes, micro-certifications, ou même reprise d’études.
Posez des questions
- Pourquoi la demande est-elle refusée ?
- Est-ce une question de timing (période de forte activité, surcharge projet) ?
- Est-ce un problème de budget (priorités budgétaires du moment, enveloppe formation déjà consommée) ?
- Est-ce une question de pertinence (liens jugés trop faibles avec vos missions actuelles, manque de visibilité sur l’impact) ?
Reformulez, ajustez, proposez une alternative
Si votre formation initiale ne passe pas, vous pouvez :
- Proposer une autre date, à un moment plus stratégique,
- Opter pour un format plus court ou moins coûteux,
- Démontrer plus clairement le retour sur investissement pour l’entreprise,
- Proposer de partager les acquis avec l’équipe (fiche synthèse, atelier interne…).
L’objectif : montrer que vous êtes flexible, mais déterminé(e). Vous êtes dans une logique d’amélioration continue, et cela se voit.
Et si ça bloque vraiment ?
Parfois, la porte reste fermée malgré vos efforts. Dans ce cas, élargissez le champ des possibles.
Explorez d’autres formats : formations en ligne courtes (MOOC, tutoriels, ateliers à la carte), micro-certifications sur des outils ou compétences ciblées, podcasts, webinaires, lectures spécialisées, etc.
Envisagez une reprise d’études à moyen terme, si le besoin de montée en compétences est profond et structurant pour votre projet professionnel. Cela peut aussi passer par une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) ou un diplôme en alternance, si cela s’aligne avec votre poste actuel.
À lire aussi : Reprendre ses études, mode d’emploi
Osez demander une formation professionnelle à votre employeur
Négocier une formation professionnelle auprès de votre employeur, ce n’est pas quémander. C’est prendre en main son avenir, tout en servant les intérêts de l’entreprise. Soyez proactif, structuré, convaincant. Et surtout : osez. Le plus grand frein, ce n’est pas votre manager… c’est souvent vous-même.
Nos ressources à télécharger gratuitement pour booster votre démarche :
Tests & Simulateurs
Guide
Guide
Vous souhaitez qu’on vous aide à structurer votre demande ou à trouver la bonne formation ?